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LA RESIDENCE ACTUELLE

Les écritures du réel, une porte d'entrée vers la poésie.

 

Résidence au Théâtre Gérard Philipe de Frouard,

scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées,

2013-2015

        * Les objectifs de la résidence:

 

Cette proposition de résidence arrive à un moment de notre parcours où nous nous questionnons sur notre travail. Si nous avons conscience de la singularité de notre recherche, nous sentons que nous avons besoin de structurer notre démarche artistique, notre compagnie et notre implantation sur le territoire.

Objectifs artistiques:

 

 

- Nous voulons à l'issue de cette résidence, trouver une assise dans notre langage de compagnie. Il s'agit pour nous de peaufiner et d'inventer un langage commun au plateau, un langage singulier propre à La Mâchoire 36. Nous savons travailler avec l'objet, avec les acteurs. Nous savons faire dialoguer les uns avec les autres, mais nous avons aussi des manques. 

 

- Nous souhaitons explorer un dialogue possible avec de nouveaux médiums et notre propre écriture théâtrale.

Beaucoup de pratiques sont pour nous encore très fragiles alors qu'elles font parties intégrantes du processus de création, comme le son, la lumière, le dispositif scénographique. Apprendre à travailler avec elles, à les apprivoiser, c'est multiplier nos chances d'approfondir un langage plus fin, plus précis pour atteindre notre désir de faire raisonner de façon forte, intime et sensible une certaine écriture du réel.

 

- Nous voulons créer des liens entre notre compagnie et des artistes lorrains et nationaux afin d'ouvrir notre champ créatif, et inscrire nos projets dans une diversité de rencontres.

Lors de la résidence, la compagnie sera associée étroitement au projet culturel et artistique du Théâtre Gérard Philipe qui développe et invente depuis plusieurs années des interventions auprès des différents publics du territoire du Val de Lorraine. L’enjeu essentiel reste l’appropriation de l’art par la plupart des publics.

 

- Toucher de nouveaux publics:

La place du l’humain est un point majeur dans le processus de création de la Mâchoire 36 : collectage, présentation ouverte d’étapes de travail, résidence d’action culturelle…

Ces moments d’expérimentation ouverte permettront le développement d’une relation plus forte entre les artistes et les habitants du Val de Lorraine et du nord nancéien et ainsi toucher de nouveaux habitants aujourd’hui absents des spectateurs du TGP et des autres lieux culturels.

 

- Développer de nouveaux partenariats à l’échelle du territoire:

L’expérimentation permettra également de développer des partenariats avec les entrepreneurs du territoire du Bassin de Pompey en expérimentant des moments de résidence en entreprise.

 

- Aller à la rencontre des habitants éloignés des lieux culturels:

Nous envisageons des temps de résidence dans plusieurs salles des fêtes en milieu rural.

 

- Sensibiliser les élus et les responsables associatifs au domaine artistique:

Les temps de résidence seront aussi l’occasion de développer des temps de rencontres artistiques avec les élus locaux : L’envers du décor, en partenariat avec le Pays du Val de Lorraine.

 

- Améliorer le programme « Accès à la culture »:

La première année de résidence permettra aux élèves des établissements scolaires du Bassin de Pompey de suivre en direct un processus de création.

 

- Participer au Conseil d’Administration de l’A.C.V.L. :

Les statuts de l’ACVL (Action Culturelle du Val de Lorraine) permettent à une compagnie en résidence longue d’être membre de son Conseil d’Administration. Ainsi, la Mâchoire 36 sera associée officiellement aux décisions liées aux enjeux du Théâtre Gérard Philipe, comme par exemple, le projet de transformation de la Gare de Frouard en Pôle Régional des arts de la marionnette.

Objectifs territoriaux:

 

 

Objectifs pour la compagnie:

 

 

- Nous souhaitons structurer notre compagnie et fidéliser ses membres autour d'un projet commun en l'ouvrant à de nouvelles rencontres artistiques. La compagnie pourra ainsi s'enrichir de nouveaux savoir-faire et de nouveaux regards sur le monde.

 

- Cette résidence nous permettra de tisser ou de consolider des partenariats avec des structures culturelles en Lorraine. Ainsi l'implantation de la compagnie sera plus forte sur l'ensemble du territoire Lorrain.

 

- Nous souhaitons ouvrir nos réseaux sur le plan national grâce aux partenariats engagés avec des artistes et des structures nouvelles aller à la rencontre de nouveaux publics.

        * Le projet artistique :
         de nouvelles disciplines pour approfondir les écritures du réel.

 

Ainsi nous aborderons dans cette résidence des techniques différentes à travers le prisme des écritures du réel.

Nous travaillerons comme à notre habitude à partir d'une thématique issue de notre observation du réel et trouvant un écho dans des textes contemporains que nous mettrons en regard d'une pratique artistique nouvelle pour nous.

 

Nos créations partent toujours d'une observation du réel. Nous nous emparons de cette matière, dans tous les sens du terme, et les faisons nôtre afin de créer un objet artistique.

 

Les matériaux dont nous partons sont tous issus du réel tant comme matériaux brut que comme sujet de recherche. Et l'un ne va pas sans l'autre. Lorsque nous choisissons un sujet, un thème auquel nous sommes sensibles, nous allons travailler également du point de vue plastique et scénique à partir de la matière dite réelle. Nous allons nous frotter à la réalité de l'objet, qu'il soit bois, fer, plastique ou objet de récupération. Il en va de même pour le travail avec les acteurs. Nous allons travailler dans le plus grand dénuement possible à partir de ce que sont les acteurs, en tant qu'individu. Et c'est une fois ces éléments rassemblés, le sujet, le texte, les acteurs, et la matière que nous allons commencer à chercher à créer du sens, du langage et de la poésie.

 

Ainsi, nous pourrons parler d'un sujet brut au sens premier, ancré dans le réel, en créant à travers une représentation théâtrale une transcendance du sujet grâce au dialogue mis en place par les différents outils convoqués sur la scène.

 

 

Un bout de bois est un bout de bois. Un journal de bord est un journal de bord. Un acteur est un acteur. La brutalité d'un sujet est telle qu'elle est. Si nous faisons dialoguer tous ces éléments, ils peuvent se transcender, allez au delà de ce qu'ils sont. Mis ensemble, dans un dialogue ingénieusement mis en place, ils créent de la poésie, un autre niveau de lecture. Ils dépassent le regard du spectateur. Ils permettent d'entrer dans l'intimité de celui qui regarde.

Il ne s'agit pas pour nous de se spécialiser dans un domaine donné, mais de continuer notre recherche autour du dialogue possible issu de ce qui nous entoure et fait notre quotidien avec les outils propres à la scène.

 

 

Notre postulat de départ repose sur les écritures du réel comme une porte d'entrée vers la poésie.

Le texte (le sujet) sera mis en regard avec une technique. Nous croiserons les aspects techniques et artistiques de notre travail.

- La première année sera consacrée à la question du dispositif scénographique comme créant du sens à partir de la question de la forêt. La forêt est pensée comme lieu de circulation, de refuge, de transfert, d'enfance. Nous nous interrogerons sur la façon dont le dispositif scénographique peut, mis en regard avec une matière textuelle, créer une dramaturgie du visuel.

 

- Dans un deuxième temps, nous questionnerons notre rapport au son. Comment le son, qu'il soit celui des objets, issu de machines sonores, celui d'une voix ou d'instrument de musique, peut être porteur de sens et venir renforcer un point de vue sur un texte? Afin de permettre cette mise en regard, nous travaillerons autour des questions du voyage et du déplacement.

 

- La troisième année sera consacrée à une recherche autour de la lumière. La lumière, qu'elle soit issue d'une ampoule, d’un projecteur diapositives, de vidéo, est un élément de langage scénique déterminant. C’est par sa présence ou son absence que l'on choisit de rendre visible et sensible ce qui est raconté sur un plateau de théâtre. Nous choisirons de mettre en lumière les paroles recueillies des habitants du Val de Lorraine sur la question des indiens des temps modernes.

La résidence se dessinera en trois temps:

 

 

 

 Premier temps:

La forêt et le dispositif scénographique

 

Afin de tirer un fil nous permettant de creuser le rapport du dispositif scénographique actif et d'une dramaturgie visuelle, nous nous intéresserons à l'univers de la forêt et à ses multiples évocations. Ce champ d'exploration assez vaste permettra un véritable travail de recherche.

L'imaginaire de la forêt est riche d'images et nous ramène inconsciemment à l'enfance, à tous ces contes initiatiques évoquant les peurs, les angoisses, la solitude de l'enfance, mais aussi cet espace de liberté indompté, onirique et magique, un espace d'apprentissage empirique de la vie.

 

Cet axe de recherche s'ouvre donc également sur l'enfance.

- Un laboratoire questionnant les enfants et la forêt afin de nous permettre de glisser peu à peu sur les liens qui unissent les enfants et la nature et sur leur perception des choses. Nous mettrons en place un atelier de recherche avec Eve Ledig de la compagnie Le Fil Rouge Théâtre sur l'enfant spectateur. Ce laboratoire pourra s’intégrer dans le cadre du dispositif du TGP « Accès à la culture pour les élèves scolarisés sur le Bassin de Pompey ».

 

- Une recherche avec une illustratrice plasticienne, Marie Bouchacourt, pour trouver un dialogue entre l'image, le graphisme, l'imaginaire et l'espace scénographié du théâtre. Comment raconter une histoire avec des images? Comment mettre en image des notions dramaturgiques? Comment passer de l'image au volume, à l'espace, à la présence et au texte ?

 

- Un atelier de recherche autour de la dramaturgie visuelle et du dispositif scénographique avec Jean Pierre Larroche de la compagnie Les Ateliers du spectacle. Comment une scénographie peut être active et créer du sens, en intégrant le mouvement, l'objet, la manipulation, la parole, et tout autre outil plastique et théâtral ?

 

- Des laboratoires de recherche sur le dialogue possible entre le dispositif scénographique et une écriture théâtrale issue de textes sur la forêt.

Nous appuierons nos recherches sur différents supports textuels dont:

- L'arbre, d'Hubert Mingarelli

- Le masque, de Stephane Servant et Ilya Green

- Pieds nus sur la terre sacrée, T.C Mc Luhan

Deuxième temps:

déplacement et univers sonore

Riche de ce premier chantier autour du dispositif scénographique, il s'agira dans un deuxième temps de mettre en perspective le son, le propos d'un texte et un univers plastique afin de voir comment cet univers sonore peut renforcer un propos artistique et puiser sa source même dans les objets et les mots. Une esquisse de recherche portant les prémisses de celle-ci a eu lieu en 2012 lors d'une expérimentation autour d'un texte court de Benoit Richard : Nouvelle à Honnechy.

 

Notre recherche prendra appui sur les questions du voyage et du déplacement.

Il s'agira pour nous d'aborder les questions du son du point de vue de l'objet sonore, du son des choses, du son d'une voix, ou du son d'un instrument de musique. Nous voyagerons ainsi de l'objet à l'instrument de musique. Le son, qu'il soit musical ou non, rythme le temps de façon sonnante ou dissonante. Il donne la mesure du temps qui passe, au sens propre comme au sens figuré. Il nous semble qu'y associer des mots permet de faire voyager le spectateur alors qu'il est immobile sur son siège. Faire dialoguer ces deux aspects de la création artistique crée de la poésie, un nouveau langage, une nouvelle force. La parole et le son avancent ensemble, se précèdent, se suivent et s'accompagnent. De fait, aborder la question du déplacement en prenant appui sur l'univers sonore semble nous ouvrir la possibilité d'un voyage.

 

Nous mettrons en place différents chantiers afin de creuser cette matière.

- Nous partirons de l'objet en tant que tel et de ses différents possibles sonores. Nous travaillerons sur un premier laboratoire avec des plasticiens-musiciens: Jeranium et Man'Hu, qui œuvrent spécifiquement dans ce domaine. Cet axe de recherche s'ouvrira ensuite à la question de la musique instrumentale.

 

- Comment le son peut il venir soutenir et accompagner un propos artistique ? Nous souhaitons inviter les musiciens pluridisciplinaires du groupe Bruxellois Les Filles de Hirohito, Daniel Bajoit et Jean Bastien Tinant, rencontrés au TGP en 2012 lors de leur spectacle L'accueil d'Ismael Stamp afin de mettre en œuvre cette question sur le plateau.

 

- Nous creuserons les questions du rapport entre le texte et un instrument acoustique lors d'un laboratoire avec Camille Perrin, comédien, musicien, contrebassiste.

 

- Nous mettrons en perspective lors de plusieurs chantiers les machines sonores, la musique et le texte porté par les acteurs, sur le déplacement. Nous puiserons nos textes dans des récits de voyages (Kingsley d'O. Jobard, Django du voyage de D. Shoes, Cahiers Dogons et La plus belle route du monde d'A. Potosky, et d'autres livres encore.)

Troisième temps:

la lumière comme révélateur

Éprouver la lumière de façon technique pour ensuite pouvoir en détourner ses applications, c'est aussi s'approprier pleinement ses possibilités et trouver notre langage lumineux, un langage singulier.

La lumière est comme un révélateur. Sur scène, elle révèle les visages et les corps des comédiens. De la même façon, elle va révéler une ombre sur un écran ou une image en passant au travers d'un rodoïde, d'une diapositive ou d'une pellicule. Explorer la lumière, c'est tous les possibles de la lumière. D'un simple éclairage aux effets de lumières, de la lumière en mouvement aux différentes sources possibles, de la vidéo projetée aux machines lumineuses, au travail de projection, d'écran, de miroir, de théâtre d'ombres etc... Que va t on mettre en lumière? Pourquoi? Quels textes? Quels acteurs? Quels objets? Nous serons comme les pionniers du cinéma. Et nous chercherons à recréer l'émerveillement du spectateur comme lorsque les Frères Lumière passèrent fin XIXe l'arrivée en gare du train à La Ciotat.

- Dans un premier temps, se familiariser avec la lumière théâtrale, ses principes, ses possibilités techniques.

 

- Nous aborderons ensuite la question de la vidéo et de la projection vidéo comme outil théâtral. La vidéo, une source de lumière? La vidéo en images, en mouvement, la vidéo prise sur le réel (en lien avec le documentaire). La vidéo, des images fabriquées en direct, l'instant de la représentation. Quels principes actifs ou quelle interactivité peut-on puiser dans la vidéo?

 

- La manipulation de la lumière afin de créer des images, des narrations, des éléments scénographiques riches de sens. Nous aborderons la lumière en mouvement et le mouvement dans la lumière, à travers la manipulation de l'ombre, de la lumière bricolée, des machines lumineuses...

 

- Nous mettrons en dialogue la lumière et la question des indiens des temps modernes. Nous irons à la rencontre des habitants du territoire du Val de Lorraine pour leur poser cette question: qui sont les indiens aujourd'hui? (au sens des résistants des temps modernes). Cette matière textuelle sera recueillie et ré écrite. Elle servira de matériel d'expérimentation pour un travail sur la lumière vidéo, la photographie, l’ombre, etc...

        * Les écritures du réel, une implication sur le territoire

 

En parallèle de ces trois années de recherches sous formes de laboratoires, nous sensibiliserons et mobiliserons la population autour des nos différents endroits de recherche.

Le regard du public apporte de fait une possibilité de développement artistique de la compagnie. Le public n'est pas seulement celui qui reçoit ; il est aussi celui qui partage et donne.

Le public est aussi celui qui fait grandir une compagnie.

 

Nous poserons donc plusieurs actions autour de nos axes de recherches et de l'univers de La Mâchoire 36:

- Visite de Chantiers:

Tout d'abord, nous inviterons systématiquement les spectateurs à venir assister à la fin de chaque laboratoire de recherche. Cette invitation se terminera par un pot lors duquel nous échangerons sur ce qui a été vécu.

 

- Les ouvertures de saison:

Sur les trois saisons à venir, le Théâtre Gérard Philipe confiera à La Mâchoire 36 l'organisation des ouvertures de saison du théâtre. Ce temps fort sera l'occasion de tisser un lien complice avec le public à travers une proposition artistique mettant en jeu l'univers de la compagnie.

 

- Une nuit avec La Mâchoire 36:

Chaque année nous organiserons ce que nous appellerons: Une nuit avec La Mâchoire 36.

L'événement se déroulera sous forme d'expositions, d'un repas, de courtes formes théâtrales, de concerts, de projections de film, et de discussions philosophiques. Le public sera invité à venir découvrir les différents travaux de la compagnie et des artistes invités, (lorrains et nationaux) afin d'échanger sur l'état de notre recherche en cours et à venir. Ce temps sera également l'occasion de proposer au public des petites formes issues de nos laboratoires.

Le choix des artistes intervenants sera pris en charge conjointement par le Théâtre Gérard Philipe et La Mâchoire 36. Ces rendez-vous annuels permettront de partager un temps fort avec le public, de se rencontrer, d'échanger, et d'ouvrir les questionnements propres à la compagnie et à d'autres artistes.

      Symboliquement, ces Nuits seront la « clôture » d’un cycle de laboratoires de l’année écoulée. Elles permettront à la compagnie de présenter le travail accompli au cours de l'année et de présenter au public celui qui sera élaboré au cours de l'année suivante. Dans le cas de la troisième année, la nuit sera l'événement phare qui clôturera l'ensemble de notre résidence.

        Nous avons choisi une nuit parce que, d'une certaine façon, la nuit est un temps privilégié où de nouveaux moments de paroles, d'échanges et de rapports peuvent avoir lieu. Une nuit déplie un temps particulier et permet de s'éclaircir les idées.

          Ces nuits permettront de servir notre recherche tout au long des trois années grâce au dynamisme artistique qu'elles induisent.

 

- L'enfant spectateur

Lors de notre première année de résidence, nous proposerons un travail avec des classes du Val de Lorraine afin de réfléchir ensemble à la question de l'enfant spectateur. Nous mettrons en place lors du laboratoire avec Eve Ledig un protocole de questions et d'interviews. Les enfants ainsi que leurs parents seront invités à l'issue de notre laboratoire de recherche, et ensemble, à travers ce protocole de questions, nous nous interrogerons sur la place de l'enfant spectateur.

 

- La mise en place d'un atelier de pratique artistique

sur les questions du rapport entre musique et texte théâtral auprès d'amateurs avec deux artistes de la compagnie et un musicien (Camille Perrin)

 

- Récoltes et glanage sur le territoire.

Un travail de récolte et de réécriture auprès des habitants de Frouard et du Val de Lorraine sur la question des Indiens des temps modernes.

 

- Stage de découverte

Au cours de la troisième année, riche des différents laboratoires mis en œuvre, la compagnie proposera un stage de formation professionnelle sur les questions du dialogue entre la place de l'acteur et de l'objet en mouvement afin de créer une dramaturgie et une poésie singulière.

        * Les partenaires culturels

 

Pour cette résidence régionale, nous nous appuierons sur plusieurs types de partenaires.

D'une part les partenaires culturels et d'autre part les compagnies avec lesquelles nous expérimenterons.

Ces partenariats vont nous permettre d'aller puiser de l'expérience auprès de partenaires ressources de référence. Cette ouverture nous apportera une ouverture sur l'extérieur pour ne pas rester en vase clos dans ce temps d'expérimentation qu'offre la résidence.

- Le CCAM - Scène Nationale de Vandoeuvre un lieu de référence en matière d'expérience sonore et musicale.

 

- Le Théâtre de La Méridienne - Scène conventionnée sur les écritures scéniques croisées à Lunéville. Un lieu ouvert à la création contemporaine et pluri-disciplinaire.

 

- Transversales, Scène conventionnée pour les Arts du cirque à Verdun, un lieu ouvert sur un travail de territoire, un lieu de référence en matière de recherche et d'expertise pour les compagnies émergentes

 

- Le NEST, CDN de Thionville (contact en cours), un lieu ouvert à la création et à l'écriture contemporaine, dont la ligne de recherche s'axe entre autre, sur le dialogue entre la matière textuelle et le son.

 

Partenaires culturels lorrains:

 

 

 

- Théâtre de La Licorne Dunkerque

Dirigée par Claire Danscoine, cette compagnie lilloise de renommée nationale ouvre un pôle de création et de recherche sur la marionnette et l'objet animé à Dunkerque. La compagnie possède par ailleurs une grande connaissance des questions de l'objet mécanique et du théâtre d'objet.

 

- Théâtre de La Cité Marseille

Lieu de rencontre, de dialogue, de fabrique et d'expérimentation ouvert. La Cité, Maison de théâtre questionne de nouvelles démarches d'écritures et de mise en jeu du réel. Le terme d'écriture du réel a été crée par Michel André et Florence Lloret ses fondateurs et directeurs.

 

 

Partenaires culturels nationaux:

 

 

 

        * Les compagnies, les artistes

- Marie Bouchacourt, plasticienne illustratrice et faiseuse d'images, elle développe un imaginaire onirique. Elle travaille avec de nombreuse compagnie (OPUS, La Licorne).

 

- Jean-Pierre Larroche, directeur artistique des Ateliers du Spectacle, scénographe, marionnettiste, plasticien et formateur à l’ENSATT et à l’ENSAM.

 

- Eve Ledig, comédienne, metteur en scène spécialiste de la question du jeune public. Co-directrice artistique du Fil Rouge Théâtre en Alsace.

 

- Jeranium et Man'Hu (pressentis), musiciens, constructeurs, inventeurs de machines et de dispositifs sonores (compagnie Les Objets Perdus).

 

- Les filles de Hirohito, collectif musical composé de Daniel Bajoit (guitare, voix, animation) et J-B Tinant (voix, programmation), produisant des spectacles théâtraux où le récit est au centre de la création musicale.

 

- Pascal Lefèvre dit Flop (pressenti), artiste plasticien orientant sa recherche sur l'image en mouvement, l'ombre et la lumière.

 

 

 

Articles de presse:

L'Est Républicain - Nancy / 09 août 2013 (lire ici)

L'Est Républicain - Nancy / 04 octobre 2013 (lire ici)

L'Est Républicain - Frouard / 14 mai 2014 (lire ici)

 
 
 
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